La Ferme du Pré : Frédéric Anton inaugure un nouveau restaurant

La Ferme du Pré : Frédéric Anton inaugure un nouveau restaurant

La Ferme du Pré incarne l’esprit d’une « table familiale » où se mêlent convivialité et générosité. Ici, le partage est au coeur de l’expérience, avec des plats réconfortants qui rappellent les repas de famille du dimanche. La décoration, empreinte de l’héritage du lieu, marie des éléments patinés d’antan, vaisseliers, argenterie et casseroles en cuivre à des objets recyclés avec soin. La carte met à l’honneur une cuisine bourgeoise qui célèbre les grands classiques français. Terrine de campagne, boudin noir maison, onglet de boeuf à l’échalote, boeuf bourguignon, oeuf mimosa, blanquette de veau ou encore poulet rôti du dimanche... chaque plat incarne la générosité du terroir et la maîtrise parfaite de la simplicité.

Idéalement situé en lisière de Paris, facile d’accès, dans un écrin de verdure
préservé de l’agitation, Le Pré Catelan appartient à la mémoire collective francilienne. Institution bien connue des gastronomes, havre pour tous les épicuriens, elle traverse les modes et les générations depuis le début du siècle dernier. Le chef Frédéric Anton, qui l’accompagne maintenant depuis plus d’un quart de siècle, lui a même offert la distinction suprême : trois étoiles au Guide Michelin et l’inscrit dans le cercle fermé des tables incontournables de l’excellence à la française.

 

La Ferme du Pré - salle

La Ferme du Pré 

C’est avec l’ambition de redonner vie aux deux bâtisses de style anglonormand, blotties dans la verdure et érigées en 1905, que l’idée d’une table bistrotière s’est donc dessinée au fil des années. Une auberge de campagne qui vient ressusciter en quelque sorte l’origine de ces longères à l’architecture classée. Un lieu autrefois vivant, qui a d’abord hébergé une laiterie où l’on venait boire du lait frais en écoutant des concerts, en faisant quelques tours de vélocipèdes ou de manèges. En imaginant un lieu plus spontané, à la manière d’une auberge de campagne, le chef dévoile ainsi une nouvelle ambition : faire
du Pré Catelan une adresse conviviale, un lieu d’échanges et de retrouvailles. À l’expérience élégante et mémorable de la table gastronomique s’ajoute désormais celle d’une « table familiale » joyeuse. Avec La Ferme du Pré, le Pré Catelan devient alors une destination à part entière, de celle qui ont le goût du réconfort. Et si l’été, la terrasse bucolique, bercée par le chant des oiseaux privilégie l’intimité de chaque table avec des petites tonnelles et la simplicité d’un jardin de famille, l’hiver c’est le cadre d’une auberge chaleureuse, avec ses chariots en argent, ses découpes en salle et ses banquettes moelleuses qui pousse à revenir.

 

la-fer-du-pre-exterieurieur

Une auberge de campagne signée Frédéric Anton

Avec l’ambition de préserver une certaine unité dans la simplicité, l’architecture d’intérieur a été confiée aux côtés de Frédéric Anton à Pierre-Yves Rochon. Cet architecte de renom est à l’origine du cadre d’exception du restaurant gastronomique Le Pré Catelan. Il est également reconnu pour son expertise des lieux chargés d’histoire(s). Avec
le chef, ils se sont immédiatement approprié l’héritage soigneusement conservé du Pré Catelan : les vaisseliers patinés, l’argenterie autrefois dressée à la table des plus belles
courses de l’hippodrome de Longchamp et des rendez-vous des amateurs de vélocipède à la fin des années 1800, et tableaux… Si quelques lustres, objets et pièces de mobilier
recyclés sont venus compléter les trésors du grenier, tout semble avoir été toujours à sa place sur les tommettes d’origine et sous la hauteur de plafond dégagée après travaux,
découvrant ainsi de magnifiques poutres apparentes. Avec ses murs de casseroles en cuivre qui ont participé à l’histoire du Pré Catelan depuis plusieurs générations de cuisiniers, et ses cloches en argent, l’une des deux longères devient le cadre-refuge des déjeuners et dîners que l’on veut empreints d’une certaine bonhommie.

La Vérité d'une cuisine bourgeoise 

Même démarche bienveillante dans l’assiette. Le Chef Frédéric Anton avait à coeur de décliner les grands classiques de la cuisine bourgeoise. Une cuisine de famille, généreuse, témoignant de la noblesse du terroir français et valorisant une parfaite maîtrise de la simplicité. Des plats qui font partie de la mémoire collective, des recettes
qu’il prend soin de travailler avec l’envie de faire plaisir, de célébrer la gourmandise et la générosité. 

Terrine de campagne, boudin noir maison, onglet de boeuf à l’échalote, côte de porc charcutière, oeuf mimosa, blanquette de veau, boeuf bourguignon…

C’est tout le répertoire français et canaille qui retrouve ses lettres de noblesse. Si le semainier renouvelle le genre, le dimanche a le goût des jours heureux avec le poulet rôti et autres madeleines de Proust. Parce que les choses les plus simples exigent le meilleur, le Chef a sourcé la crème des producteurs franciliens et des régions d’origine pour les terroirs emblématiques. Un travail minutieux, des relations de confiance qui perdurent à la Ferme du Pré comme pour sa table gastronomique. Un potager accompagne également cette volonté de faire du Pré Catelan un lieu global et vivant, avec le parti pris du Chef d’y privilégier une mono culture sans cesse renouvelée en fonction des besoins et des inspirations.